Tout, tout, tout, vous saurez tout sur… le triangle !
Slate propose un article sur l’injustement méprisé petit triangle de métal. Où l’on nous rappelle que celui-ci fait pourtant partie intégrante des musiques classique, brésilienne et cajun.
La vanne est devenue un classique chez les musiciens : quand t’es même pas capable d’être ni guitariste, ni chanteur, ni même batteur, tu peux toujours te rabattre sur le triangle. Instrument incontournable des classes d’éveil musical, aux côtés du wood block et du tambourin, il est naturellement considéré comme un jouet facile à prendre en main, alors qu’il n’en est rien ! La preuve avec cette géniale vidéo du grand Léonard Bernstein, qu’on ne résiste pas à poster ici :
De nombreux compositeurs de musique classique (Mozart, Beethoven, Mahler…) ont intégré à leurs œuvres ce petit instrument aisément audible grâce à ses fréquences très élevées et dont les tailles et alliages peuvent varier. Le percussionniste a ainsi généralement entre quinze et vingt triangles différents à sa disposition, qu’il change selon l’œuvre et le résultat attendu.
Si en musique classique le triangle s’utilise principalement en illustration, par touches mélodiques, il en va tout autrement dans les musiques brésilienne et cajun où sa place est essentiellement rythmique.
En voici un exemple dans le forró brésilien :
Et en musique cajun, dont le modèle plus épais et moins aigu est appelé « ‘tit fer » :
Si la lecture de cet article vous a donné envie d’apprendre le triangle, voici le lien vers un guide rédigé par un joueur professionnel.
Pour en savoir plus :
- L’article original.
- Un autre article rigolo sur le triangle.